La libéralisation du système de santé et des hôpitaux est-elle la solution pour éviter la ruine ?

Professionnels de santé et internes attendent toujours le plan Marshall de l’hôpital censé donnait une bouffée d’air aux institutions de santé. Comment va-t-on enfin sauver l’hôpital ?

C’est une question cruciale dans laquelle la société patauge mais qui n’a pas l’air d’intéressé grand monde hormis les principaux concernés comme le personnel au bout de l’asphyxie ainsi que les malades chroniques.

Présenté comme le meilleur système de santé au monde jusque dans les années 2010, l’hôpital public est devenu depuis le Covid l’un des lieux publics les plus précaires financièrement qui soit dans la République.

Des dettes qui se creusent et s’accumulent


Les efforts des années précédentes ont permis de renflouer la dette jusqu’en 2019. Le petit virus microscopique est celui qui a tout fait valser au cours de l’année 2019. Si le déficit public concernant l’hôpital était certain, les dettes s’amenuisaient au fur et à mesure que l’effort collectif persistait. En effet, la réforme du système de santé s’est aussi résolu grâce à certains actes moins pris en charge.

Cependant, l’administration hospitalière est celle qui coûte le plus cher en France. Elle mine les réserves des hôpitaux et ne fait qu’accentuer les dettes. Un discours que les fonctionnaires ne souhaitent entendre sous couvert de privilèges et méritocratie. Le système est donc à revoir car depuis des décennies, les pouvoirs publics ne font qu’injecter des fonds qui finalement ne permettent pas de dégager une balance excédentaire. Le résultat est sans appel.

Quasiment, tous les hôpitaux de France sont au bord de la banqueroute. Les financements de l’État ne sont plus viables et les solutions d’avenir se tourne donc vers la libéralisation du système de santé qui aussi fait vraiment peur.

Car l’égalité de soin est aussi un socle du pacte républicain. Pourtant, pour que l’affaire reste viable, des solutions avec un désengagement de l’État peuvent aussi être envisageables. Si tel est le cas, les solutions à retenir devrait trouver aussi un minimum de garantie pour que les citoyens trouvent leur compte en matière de soin.

L’hôpital : toujours à la traine concernant l’usage du numérique


Dans le secteur public, l’hôpital ne peut exercer correctement sa transition numérique. Comment un hôpital en crise est-il capable de réinjecter des fonds pour aboutir à une réforme complète de l’administration par des outils et logiciels à la hauteur ?

Pourtant, la nécessité de recourir à la numérisation des dossiers des patients est une nécessité. Ceci pour une question pécuniaire, de rapidité et de fluidité du service public où les données peuvent-être regroupées. Une fois de plus l’accès confidentiel aux données personnelles est un domaine très sensibles qui fait ostensiblement monter au créneau la CNIL.

Disposer de données aussi sensibles au cœur d’ordinateurs reste problématique. Le hacking qui s’est déjà manifesté ces derniers mois par le piratage de comptes de l’assurance maladie ainsi que le Ramsomware subit par les hôpitaux de Dax, Villefranche sur Saône ou Oloron Sainte Marie sont réels.

Sécuriser les données en recourant aux meilleurs experts est aussi un coût supplémentaire que l’hôpital ne peut ignorer. L’excédent de technologie artificielle présent dans notre société et susceptible de changer les choses laisse présager qu’une privatisation sous contrôle serait une bonne voie à suivre. En effet, la poursuite du modèle de gestion actuel ne ferait que rendre l’âme de l’institution hospitalière.

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