Vente à Réméré : Rachat de Crédit Interdit Bancaire


La contraction d’un prêt bancaire est une pratique plutôt commune. Elle permet de faire face à des difficultés immédiates ou de financer un projet prometteur.



Mais il est parfois impossible de rembourser l’emprunt en raison d’imprévus.



Le débiteur se retrouve alors dans une situation délicate, contraint d’assister à la saisie et la liquidation de son bien immobilier.


Comment racheter ses crédits quand on est  interdit bancaire





Heureusement, il existe des alternatives permettant de remédier à ce problème. L’une des plus célèbres est la vente à réméré. C’est un système permettant de rembourser ses dettes tout en gardant une chance de récupérer son bien immobilier après un laps de temps prédéterminé.
Découvrez le fonctionnement de la vente à réméré et sa pertinence dans le cadre d’un rachat de crédit.

Qu’est-ce que la vente à réméré ?


La vente en réméré est un système consistant à vendre un bien immobilier avec possibilité de rachat à moyen terme. Il permet à un débiteur d’acquérir en peu de temps suffisamment de liquidités pour rembourser ses créanciers.
Refinancement immobilier avec la technique du réméré

Refinancement immobilier avec la technique du réméré


Le vendeur est chargé de trouver les potentiels acquéreurs du bien. Il peut passer par une agence spécialisée, poster une annonce en ligne ou contacter ses proches. Il a également la possibilité de se rapprocher d’un notaire et de lui demander de servir d’intermédiaire. Grâce à son réseau de contacts, il n’aura probablement pas de mal à trouver des personnes intéressées.
La signature d’un contrat de réméré nécessite la présence d’un vendeur, d’un particulier souhaitant acquérir le bien et d’un notaire. Le contrat stipule le prix de vente du bien et son prix de rachat. Il définit également la période durant laquelle un rachat est envisageable. Le débiteur peut racheter son bien entre six mois et cinq ans après la vente.
La vente en réméré n’implique pas une saisie du bien immobilier. Le débiteur peut continuer à en jouir malgré la perte du statut de propriétaire. Cependant, il doit payer une somme mensuelle à l’acheteur en guise de compensation. Ce paiement est comparable à un loyer et est distinct du coût de la revente.

Solution de rachat de crédit pour les interdits bancaires


Le rachat de crédit est une opération exclusive aux banques. Elle consiste à solder la créance d’un débiteur et à lui imposer un système de remboursement plus adapté à sa situation financière. Le débiteur change ainsi de créancier et bénéficie d’une rallonge de l’échéance. Ce système a beau être une bonne option en guise de dernier recours, il reste moins efficace que la vente en réméré.
D’une part, elle vous offre la possibilité de décider arbitrairement du délai de remboursement (dans un intervalle de 6 mois à 5 ans). Les banques sont légèrement plus contraignantes sur ce plan. D’autre part, la vente en réméré vous permet de traiter avec un particulier. Cela facilite l’adaptation du contrat et l’ajout de clauses spécifiques.

Refinancement immobilier avec la technique du réméré


La vente en réméré permet au débiteur de bénéficier d’un refinancement immobilier. Après cession de son bien, il obtient suffisamment de liquidités pour se sortir de sa situation actuelle. Il peut ainsi rembourser ses diverses dettes et utiliser le reste de l’argent pour se remettre sur pied.
La hauteur du refinancement dépend du déroulement de la vente en réméré. C’est pourquoi il est important de tirer pleinement profit de cette transaction. Pour protéger vos intérêts lors de la rédaction du contrat, tournez-vous vers réméré-conseil.
Il s’agit d’une agence spécialisée dans les ventes en réméré. Elle vous aide à engager un notaire, trouver des acheteurs potentiels et négocier lors de la rédaction du contrat. En échange de frais minimes, elle propose également son expertise à chaque étape de la vente. Faire appel à réméré-conseil accroît vos chances de véritablement bénéficier de cette opération.

L’inscription au FICP, une situation précaire pour le débiteur


Le Fichier des Incidents de remboursement des Crédits aux Particuliers est un document édité par la Banque de France. Il répertorie les incidents relatifs au non-remboursement de prêts contractés auprès des banques et autres établissements agréés. Il établit par ailleurs les mesures à prendre en cas de surendettement.
L’inscription au FICP a des conséquences clairement définies sur la situation du débiteur. De plus, ce document précise au cas par cas la procédure à suivre pour retirer son nom.

Les conséquences d’une inscription au FICP


Le principal effet de l’inscription au FICP est une publication de votre situation. Le document étant libre d’accès, les différents établissements peuvent le consulter et identifier les personnes en situation irrégulière. Ils ont ainsi les cartes en main pour savoir comment réagir en cas de demande de prêt. De cette façon, la Banque de France réussit à prévenir les vices de consentement.
Clarifions tout de même un point, celui relatif à l’interdiction de contracter un prêt. L’inscription au FICP ne vous empêche nullement d’effectuer une demande auprès d’une banque ou d’une association attribuant des micros crédits. Seule l’inscription au FCC a un tel effet.

Comment faire pour sortir du FICP ?


L’inscription sur le FICP n’a rien d’irréversible. Selon les circonstances, il est plus ou moins simple de faire retirer son nom du fichier.
La majorité des inscrits le sont à cause d’un simple retard de paiement. Dans ce cas, il suffit de rembourser les intérêts et pénalités pour être défiché.
D’autres débiteurs laissent les intérêts s’accumuler jusqu’à déchéance du terme. Ils perdent ainsi la confiance de la banque et la prérogative de paiement échelonné. Pour voir leur nom disparaitre du FICP, ils sont contraints de rembourser la dette dans sa totalité. Bien sûr, tous les frais supplémentaires sont inclus. Le nom est défiché dans les quatre jours suivant le remboursement intégral.
Une partie infime des personnes inscrites au FICP le sont pour des dettes contractées auprès de multiples créanciers. La Banque de France les considère en situation de surendettement et se montre intransigeante sur les conditions à remplir pour voir leurs noms défichés. Un débiteur en surendettement doit rembourser l’ensemble de ses créanciers et récupérer une attestation chez chacun d’eux. C’est seulement après les avoir toutes réunies que son nom se verra retirer du FICP
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